jeudi 31 décembre 2015

Les marins et les marchands


De riches marchands embarquent à bord d'un navire avec leurs
  biens, leurs esclaves et leur orgueil d'hommes à l'abri de tout
  besoin.

     Les marins portent leurs malles remplies de bijoux, d'or et de
  riches étoffes alors qu'eux n'ont pour tout bagage qu'un méchant
  sac vide et une vieille couverture.

     Mais la mer se fait d'huile et le vent n'est pas décidé à se
  lever.

     A bord, les marchands se conduisent comme s'ils commandaient aux
  Dieux eux-mêmes en pestant contre les astres, en regrettant que
  le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les marins
  qui ne "connaissent rien à l'art de la navigation".

     Tant et si bien que les Dieux finissent par les entendre et décident
  de répondre à leurs voeux en envoyant une terrible tempête pour les punir.

     Les nuages noirs s'amassent à l'horizon et le vent s'annonce par
  petites rides de plus en plus rapprochées sur la surface de la mer.
  Les marins comprennent qu'ils vont vivre de terribles heures et se
  tiennent prêt à leurs postes, tandis que les riches marchands, heureux
  que les Dieux les aient entendus, raillent la couardise de l'équipage.

     Au pire de la tempête, les marins s'aperçoivent qu'ils ne pourront
  pas s'en tirer sains et saufs sans larguer du lest.

     Soucieux de sauver leur navire, ils n'hésitent pas à passer les
  bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l'entendent
  pas de cette oreille et s'accrochent à leurs malles comme si c'était
  elles qui allaient les sauver.

     Ils supplient les Dieux de les épargner et pleurent comme des enfants.

     Le capitaine du bateau est forcé de menacer d'en jeter quelques-uns
  à l'eau avec leurs coffres pour qu'ils acceptent de se séparer de leur or.

     L'énorme poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité.

     La tempête se calme aussitôt et l'équipage est sauvé. Les marins sont
  heureux mais les riches marchands restent silencieux : avec leur richesse,
  c'est leur vie qu'ils croient anéantie.

     Qu'est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop
  souvent, pour nos biens matériels nous mettons notre santé en péril.
  Nous consacrons notre vie à l'argent, et la vie nous file trop vite entre
  les doigts.

     Comment gagner notre vie... sans la perdre?

     A l'image de ces marchands, moins nous avons de bagages à porter,
  plus notre fardeau sera léger... et moins la tempête sera redoutable.

Source : club positif/2004


  ....................................................................

  « Celui qui perd la richesse perd beaucoup. Celui qui perd un ami perd
  davantage. Mais celui qui perd courage perd tout. »
  Cervantes

......................................................................
Connectez-vous à moi sur  facebook.com/akli.idjis 
ou sur ma page79



 je vous invite à lire maintenant  la niche d'histoires et moralités

Idjis mohand akli

Ce que j’aimerais que vous fassiez maintenant :

Si l'article vous a plu, pensez à le partager sur Facebook (ou Twitter), ou à en parler sur votre blog ! Ça vous fera plaisir, ça fera plaisir à ceux qui vous suivent et ça me fera plaisir aussi, bref tout le monde sera heureux ! :)

lundi 21 décembre 2015

Site SUN de Idjis Akli


« Nous utilisons à peine 3% du potentiel de notre cerveau selon les calculs des savants ».
Et si on pouvait explorer les 97% restants ?
Le temps est venu ou l'humanité va pouvoir connaitre la vérité et tous vont pouvoir vivre heureux dans l'abondance en toute chose. Le monde est prêt, vous êtes prêts.
accéder maintenant au site SUN de Idjis Akli

Le projet SUN est un pari fou qui tient en une phrase :
« Que chaque personne sur cette planète entende parler au moins une fois de SUN et de la Connexion à l’Univers, qu’il ait l’opportunité de se relier à nouveau à sa source première, la force de vie primordiale qui anime chaque être humain, chaque animal, chaque plante, chaque grain de matière, chaque millimètre carré de notre air. »