mardi 19 mars 2013

Chance et malchance



 Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un
très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du chateau
voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.
« Pour moi ce cheval n’est pas un animal, c’est un ami. Comment
voulez-vous vendre un ami ? » demandait-il.
Un matin, il se rend à l’étable et le cheval n’est plus là.
Tous les villageois lui disent : « On te l’avait bien dit ! Tu
aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quel
malchance ! »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval
revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé,
avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.
« Quelle chance ! » disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux
sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à
l’entraînement.
« Quelle malchance ! » disent ses amis. « Comment vas-tu faire, toi
qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut
plus t’aider ! »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Quelques temps plus tard, l’armée du seigneur du pays arrive
dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.
Tous… sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
« Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi
tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se
faire tuer… »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Le futur nous est livré par fragments. Nous ne savons jamais ce
qu’il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous
ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend
plus heureux.
Citation de Dale Carnegie :
« Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes
ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser. »
Dale Carnegie

samedi 9 mars 2013

lettre d'un vieux à son fils


                                                           Lettre d’un vieux père à son fils

Si un jour tu me voies vieux, si je me sali quand je mange et que je ne réussi pas à m’habiller, soit compréhensif, souvient toi du temps que j’ai passé pour t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconte chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver ne me fait pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant milles excuses pour que tu aille au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec se sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir ou que je perd le fil de la conversation, donne moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dit mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là a m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras se qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vie pas on survie.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne moi un peut de ton temps, donne moi un peut de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide moi à avancer, aide moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n’aurais que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi. 
Je t’aime mon fils..